Depuis 2018, MICRO SENS intervient dans divers contextes, avec des publics souvent éloignés de pratiques culturelles institutionnelles, parfois en situation de vulnérabilité. Dans ces contextes, plus qu'ailleurs, la danse nous touche par sa puissance émancipatrice, sa capacité à nous mettre en lien. MICRO SENS, ce sont aussi des projets pédagogiques, notamment de "danse à l'école", pour mettre du corps dans les apprentissages.

​

Il s'agit donc de créer des espaces "autres", "entre", d'entretenir l'utopie que l'on peut danser partout, tout le temps, avec tout le monde. Le cadre proposé varie en fonction du contexte et de la demande des partenaires, la finalité également. Mais la base reste la même : la pratique porte surtout sur l'apprentissage de et par l'improvisation, grâce à des jeux et à des "partitions" qui vont faire émerger un vocabulaire qui s'enrichit de nouveaux gestes et sensations au fil des séances.  Il y a beaucoup de propositions qui mettent en jeu le dialogue tonique et les alternances dynamiques. La spatialité tient aussi un rôle essentiel. Enfin, il s'agit de travailler une porosité au monde : se rendre plus sensible, plus présent grâce à l'écoute qu'exige l'improvisation.

​

La musique est aussi au coeur de la danse, c'est elle qui induit toutes ces variations, raison pour laquelle les morceaux sélectionnés pour accompagner les ateliers proposent une pluralité de sonorités, de styles, d'origines, de langues.

​

Les interventions sont co-construites avec les partenaires, et les objectifs peuvent être différents d'une institution à l'autre. Les projets s'adaptent en fonction des demandes, car après tout, c'est ce que l'on travaille avec l'improvisation, une capacité à s'adapter à tous les contextes et les publics. 

​